• Le consentement, Vanessa Springora

    La quête de vérité de Vanessa Springora contraste avec l'univers de mensonge et de manipulation dans lequel elle a passé son adolescence. Il lui a sans doute fallu un grand courage pour oser raconter sa jeunesse saccagée, elle qui a tellement peu compté pour personne, seule dans un univers d'adultes dominateurs ou au contraire ou trop faibles pour la protéger. Elle manquait tellement d'amour qu'elle a aimé son mentor et celui qui abusait d'elle.
    Admiration aussi pour cette femme québecquoise qu'elle évoque, Denise Bombardier qui, lors d'une émission d'Apostrophes qui encense Matzneff, est la seule à lui dire ses quatre vérités, à le traiter de pervers, à demander quel sera l'avenir de ces jeunes filles "flétries" (c'est le terme qu'elle emploie), et à affirmer que dans son pays, un tel comportement ne serait pas accepté; elle s'en trouvera ensuite ostracisée, mais qu'importe. C'est elle qui avait raison et le courage de le dire, à une époque où il était de bon ton de fermer les yeux sur ce genre de comportement.

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